Dans le calme habituel d’un jeudi après-midi à Yopougon Ananeraie, l’affaire aurait pu passer inaperçue. Mais c’était sans compter sur l’œil vigilant de T A, caissier de fonction et propriétaire d’un crochet bien installé à sa porte.
Il est 14h48 lorsque ce dernier, bien installé chez lui au 3ᵉ étage d’un immeuble, entend frapper à sa porte. Pas de visite attendue, il décide donc de ne pas répondre. Quelques minutes plus tard, surprise : la porte se déverrouille, mais reste coincée grâce à son fidèle crochet. Curieux et méfiant, T A de l’intérieur contacte immédiatement le gérant de l’immeuble.
Arrivé en renfort au pas de course, le gérant tombe nez à nez avec une jeune fille en pleine tentative d’entrée discrète. La suspecte, prise sur le fait, ne cherche même pas à nier. En un instant, elle passe du statut de “visiteuse surprise” à celui de “cambrioleuse démasquée”.
Son mode opératoire
K F M, 20 ans se disant vendeuse de chaussures à Abobo, ne s’improvise pas cambrioleuse. Avec son trousseau de clés passe-partout, elle a déjà fait quelques “visites” fructueuses à Abobo. Ce jour-là, en quête de nouveaux horizons, elle décide d’explorer les résidences de Yopougon.
Son modus operandi ? Toquer à une porte, attendre l’absence de réponse, et forcer l’entrée avec ses clés magiques. Lors de sa fouille, les policiers découvrent un véritable inventaire de butin potentiel : un iPhone 16, plusieurs trousseaux de clés passe-partout, de l’argent en liquide et d’autres objets.
Conduite au Commissariat du 17ᵉ Arrondissement de Yopougon Niangon par T A, la jeune aventurière n’a pas fait de résistance. Face aux agents, elle a tout avoué : trois vols à Abobo, un crochet de porte qui l’a trahie à Yopougon, et une carrière prometteuse dans le cambriolage écourtée.
Une plainte a été enregistrée, et l’affaire est désormais entre les mains de la justice.
Plateforme Police secours