Voici pourquoi rien ne pourra empêcher la candidature de GBAGBO - Le Curieux d'Abidjan

Voici pourquoi rien ne pourra empêcher la candidature de GBAGBO

Laurent GBAGBO Président du ppaci
investiture de GBAGBO à la candidature du ppaci
La Diaspora ppaci exige de la CEI la réinscription de GBAGBO sur la liste électorale

A en croire aux faits légués par la démission de feu Francis Vangah Wodié ancien président du conseil constitutionnel contre Monsieur le président Alassane Ouattara, jusqu’à preuve du contraire, Alassane Ouattara devrait être très à l’aise à encourager la candidature de Laurent Gbagbo, voire même, en être le premier à solliciter sa réinscription sur la liste électorale.

Et pour raison: « (…) A l’occasion de la réunion hebdomadaire du mardi 13 janvier 2015, je fus convoqué et reçu par le président de la république, le jeudi 8 janvier 2015, pour m’intimer l’ordre à brule pourpoint, de signer la décision. Quoi, Monsieur le président !, me suis-je exclamé. J’étais abasourdi lorsque je m’entendis à nouveau ordonner de signer.  La coupe était pleine et je pouvais boire le calice jusqu’à la lie (…). Le président de la république, peut-être en raison de son pouvoir de nomination qui est le sien, se plaçait aussi fort malencontreusement dans la position d’un supérieur hiérarchique, ayant pouvoir de donner des instructions et adresser des injonctions aux membres du conseil constitutionnel. En l’espèce, à un président du conseil constitutionnel. Ce qui est inacceptable (…) Bien sûr». A dit le Professeur Wodié.

  Alors à Bien analyser, Monsieur Alassane Ouattara serait très respectueux des normes et lois sous régionales et partant internationales.  S’il faut « intimer l’ordre à brule pourpoint », à wodié pour signer une décision en vue déclarer constitutionnellement conforme, une loi l’autorisant à ratifier le protocole relatif aux amendements à l’acte constitutif de l’union Africaine, adopté le 3 février 2003 en Ethiopie puis le 11 février 2003 au Mozambique, c’est que notre président serait vraiment un amateur des lois internationale.

Mais pourquoi tarde-t-il face à la décision de la cour Africaine des droits de l’homme, qui recommande que le nom de GBAGBO soit réinscrit sur la liste électorale. Pourquoi ce deux poids deux mesures ?

On pourrait même se demander pourquoi le nom de Gbagbo a été-t-il retiré de la liste électorale ?

N’est pas le Gouvernement Ivoirien qui avait envoyé Gbagbo la Cour pénale internationale pour être juger ?

Mais Gbagbo a été effectivement jugé et acquitté et déchargé de tous les chefs accusation et même blanchi.

Si le président Ouattara a été fait Président au nom d’une décision de la communauté internationale selon Yao Pau N’dré : « Vu les résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle proclamés par la Commission Electorale le 2 décembre 2010, et vu la séance du Conseil du 3 décembre 2010, à la date du 3 décembre 2010, tel que communiqué par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine lors de sa 265ème réunion du 10 mars 2011. La Constitution. Le Conseil constitutionnel contrôle la régularité des opérations de l’élection présidentielle, se prononce sur les contestations non pertinentes et proclame les résultats définitifs.

Considérant que, conformément à l’article 59 du nouveau Code électoral, la Commission électorale indépendante du 2 décembre 201 a proclamé les résultats du second tour du scrutin et désigné M. Alassane Ouattara vainqueur du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010 et a nommé M. Laurent Gbagbo Président de la République de Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, le 3 décembre 2010, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire a certifié les résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle, comme l’a proclamé le Président de la Commission électorale indépendante le 2 décembre 2010, désignant M. Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle.

Considérant qu’à la suite de ces proclamations, une crise post-électorale est née à la suite du scrutin de novembre 2010.

Considérant qu’en raison de la gravité de cette crise, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest s’est saisi du dossier ivoirien et a décidé, entre autres, que, compte tenu des éléments en sa possession, M. Alassane Ouattara devait être considéré comme le président élu de Côte d’Ivoire.

 Considérant cela, à la suite de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. L’Union africaine s’est, à son tour, saisie du cas ivoirien, estimant que la Côte d’Ivoire est membre fondateur de l’Organisation de l’unité africaine depuis 1963, devenue l’Union Africaine en 2000. Considérant que les normes et dispositions internationales acceptées par les instances nationales compétentes ont une autorité supérieure dans la loi et les décisions judiciaires internes, sous prétexte de leur application par l’autre partie. Considérant que lors de sa 259ème réunion du Conseil de paix et de sécurité, tenue le 28 janvier 2011 à Addis-Abeba, en Ethiopie, l’Union africaine a décidé de créer un groupe, présidé par le Président de la République Islamique de Mauritanie et comprenant les chefs d’État de l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, de la Tanzanie et de la Cade, estimant que ce groupe de haut niveau avait pour mission d’évaluer la situation en Côte d’Ivoire et de formuler , sur la base des décisions relatives à l’Union africaine et à la communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, une solution politique qui sera contraignante pour toutes les parties ivoiriennes. Ainsi, lors de sa 265ème réunion du 10 mars 2011, le Conseil des Affaires de Sécurité et de Paix de l’Union Africaine a soumis les résultats des travaux et de l’enquête du haut niveau groupe qui a réaffirmé M. Laurent Gbagbo. A noter qu’à l’issue des dispositions du paragraphe 6c de la 259ème réunion, les conclusions du Groupe de Haut Niveau de l’Union Africaine sur le règlement de la crise en Côte d’Ivoire, telles qu’elles auront été négociées. Considérant que le Conseil de sécurité, à sa 270ème séance, tenue le 5 avril 2011, a réexaminé ses précédentes décisions sur la Côte d’Ivoire, à savoir celles issues de ses 259ème et 265ème réunions, tenues respectivement les 28 janvier et 10 mars 2011, et a reconnu le Président de la République de Côte d’Ivoire. Décider.

 Article 1. Le Conseil Constitutionnel prend ses décisions sur le règlement de la crise en Côte d’Ivoire.

 Article 2. Proclamer M. Alassane Ouattara Président de la République de Côte d’Ivoire ». La justice internationale a réhabilité dans ses droits civiques. Pourquoi encore lui faire porter visiblement des charges qui sont vraiment loin d’être les siennes !

Vivement, que la paix revienne en côte d’Ivoire. La population en a déjà assez payé pour intérêts égocentriques des hommes politiques. Que le Dieu de paix et de la véritable réconciliation se souvienne la Côte D’Ivoire.

Une analyse de H. Lazareff

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