« Nous devons accepter le résultat de l’élection », a déclaré la candidate démocrate Kamala Harris lors d’un ultime discours politique au ton combatif, concédant ainsi la victoire de son rival républicain Donald Trump.

« Si je concède cette élection, je ne concède pas le combat qui était derrière cette campagne », a lancé M^me Harris face à des partisans en pleurs qu’elle a, à de multiples reprises, longtemps pressés de « continuer le combat ».

Après avoir annulé son discours prévu mardi, le soir de l’élection, la vice-présidente s’est finalement adressée aux Américains mercredi après-midi depuis l’Université Howard, à Washington. La passation du pouvoir de manière pacifique et l’idée de « ne jamais abandonner » étaient au cœur du discours de celle qui, jusqu’au petit matin mercredi, rêvait d’être la première présidente des États-Unis.

« Nous aider Donald Trump et son équipe dans la transition et nous nous engagerons à un transfert pacifique du pouvoir », a-t-elle affirmé, en précisant avoir appelé son rival plus tôt dans la journée pour le féliciter.

« Un principe fondamental de la démocratie américaine, c’est que quand nous perdons une élection, nous acceptons les résultats. Ce principe, plus que n’importe lequel, nous distingue d’une monarchie ou d’une tyrannie », a ajouté la vice-présidente en référence à l’élection de 2020, à laquelle M. Trump n’a jamais reconnu sa défaite et qui avait mené à une passation du pouvoir, le 06 Janvier 2021, tout sauf pacifique.

« Nous devons notre loyauté non pas à un parti, non pas à un président, mais à la Constitution des États-Unis, à notre conscience et à notre Dieu », a-t-elle scandé en citant ses raisons d’ « être présente aujourd’hui ».

Léo Mercier-Ross