
Par Gervais DJAH
La pratique du journalisme sous notre tropique!
Publier parce qu’il faut publier ?
Publier parce que je suis partisan de la cause des plus forts ou des plus faibles ?
Publier pour un gain sordide ?
Où est la place de la liberté d’expression ?
Où se trouve la liberté journalistique ?
Où est passée la vérité journalistique ?
De tout évidence,trahir la cause du journalisme, voici la cause pour laquelle plusieurs journalistes militent aujourd’hui.
Le journaliste ne « dort plus là ou bat le cœur du monde », selon la maxime de Françoise Giroud.
La vérité journalistique n’est plus l’obsession du journaliste de notre heure.
Oh, la question des perdiéms !
Voici l’iceberg de tous les maux qui minent la société journalistique.
Moi journaliste des tropiques Africains !
Oui,grossièrement je dis haut et fort ; moi, journaliste de cette heure des tropiques africains… Oui, je suis devenu le défenseur de ceux qui piétinent les règles sociales. J’en suis même devenu l’écho favorable, sinon au risque de perdre ma vie.
Je suis le journaliste du parti politique, et non la lumière de la société, comme l’exige le métier de journalisme.
J’en suis même plus qu’un militant fervent.
Tu le sais toi la conscience dite professionnelle;
Chercher, traiter et publier avec rigueur et éthique , me déroute de mes objectifs financiers et de mon épanouissement personnel. En fait ,J’en éprouve du dégoût.
Surtout quand je regarde dans le rétroviseur de l’histoire des précurseurs du journalisme, moi journaliste de cette heure contemporaine, j’en éprouve du dégoût et de la haine pour ces hommes et femmes, qui d’antan se donnaient tant de peine pour soit disant une véritable impartiale, cette vérité dont on disait si évidente qu’elle ne pouvait émaner que des faits.
on disait avec prétention:<< les faits sont sacrés mais le commentaire est libre>>.
En fait, ce courage, je ne peux l’admettre, moi journaliste contemporain. Journaliste des tropiques africains. Car à la vérité, elle me donne tant de peine, et de souffrance, qu’elle m’expose aux dangers et à toutes sortes de vicissitudes existentielles.
Voyons !
allons-y à l’essentiel.
La vie est aussi simple. C’est l’homme qui la complique.
Pour être en harmonie avec la société, en tant que journaliste,je dois admettre que les choses arrivent telle qu’elles arrivent et ne jamais chercher à comprendre pourquoi et comment elles arrivent.
voici ce que l’on appelle conscience professionnelle du point de vue journalistique à cette heure sous nos tropiques.
Cependant ,moi, le Curieux d’Abidjan, journal d’informations générales et d’investigation,cette attitude de journalisme de renégat, me parait si curieuse que je m’interroge.
Est-ce une damnation ou un manque de courage ?
Je veux comprendre
Tel est mon leitmotiv quotidien.
En toute sincérité, je ne peux pas admettre que nos rédactions soient des couloirs de la mort des vérités factuelles ou journalistiques.
Alors avec moi, le curieux d’Abidjan, « ca va se savoir » !