Interview-Bogui Aude (Sprinteuse espoir): ‘‘Je bosserai dur cette saison en vue des JOJ Dakar 2026’’ - Le Curieux d'Abidjan

Interview-Bogui Aude (Sprinteuse espoir): ‘‘Je bosserai dur cette saison en vue des JOJ Dakar 2026’’

Spécialiste du 100 et 200 m, Bogui Aude Marie Joseph a été à 16 ans seulement, la grosse sensation de l’exercice 2023-2024. La fille de Gilles Bogui, ancien sprinteur et athlète olympique ivoirien (JO Espagne 1992), a crevé l’écran avec des médailles individuelles et collectives décrochées tant dans les débats domestiques qu’internationaux. Dans cette interview exclusive, cette athlète qui vient de rejoindre le centre de développement de l’athlétisme africain d’Abidjan, évoque ses grosses ambitions.

Comment jugez-vous votre première saison au haut niveau ?

Ma première saison s’est bien passée grâce à DIEU, au soutien de mon coach et de mes parents. Je suis humblement venue apprendre, me frotter aux autres et me faire un chemin. Je dirais que je suis satisfaite de mes premiers pas avec des médailles au plan local et dans des compétitions internationales.

Est-ce que vous vous attendiez à tel succès ?

Plus ou moins ! Car je me fais confiance et je crois en mon potentiel. Et avec tout le travail abattu avec mon coach, je savais qu’il y avait de la place pour performer.

Vous avez été la grosse sensation de la saison dernière. Quel était le secret pour démarrer ainsi ?

Je dirais que c’est le travail, beaucoup de concentration et également la prière. En tant que fervente chrétienne, j’ai toujours confiance en moi car je sais qu’avec DIEU, je ferai des exploits.          

Donnez-nous trois moments forts de votre saison ?

Comme moments forts, je citerai ma première sélection en équipe nationale jeune aux championnats des 5 nations, ensuite ma première sélection en équipe nationale avec les seniors et le soutien de mon coach lors des Inter-ligues où nous avons décroché le sacre. Je citerai également mes médailles d’argent au 100m et au relais medlay remportées lors des championnats des 5 nations à Abidjan sans oublier l’argent glané aux championnats d’Afrique zone 2 Ghana avec le relais 4 x 100m. Ça reste des moments mémorables pour moi.

Il se dit que vous avez le potentiel et l’étoffe pour assurer la relève au niveau du sprint court. Avez-vous conscience de cela?

Absolument ! Je crois en moi. Je suis fille d’un athlète olympique. Il y a donc l’ADN des grands champions en moi. Mais au-delà de tout ça, c’est le travail acharché, la multiplication des efforts, l’humilité et l’écoute des coachs qui nous propulseront au sommet. Il faut avoir une bonne hygiène de vie, rester focus sur ses ambitions et prier DIEU pour voir les blessures s’éloigner de nous.

Cela ne vous met-il pas davantage de pression ?

La pression ? Non pas du tout. Je laisse les choses se faire comme il se doit. J’écoute juste ce que mon coach me dit et je pense que DIEU va faire le reste.

Comment préparez-vous le nouvel exercice ?

La préparation se passe bien. Je suis beaucoup concentrée. C’est ma deuxième saison au haut niveau. Je veux mieux faire que lors de mes premiers pas. Je me donne à fond.

Votre arrivée au centre de développement de l’athlétisme africain d’Abidjan colle avec votre évolution ?

Bien sûr ! Je reste sous les ordres de mon coach Lionel Kouamé. Mais je bénéficie également de l’expertise de plusieurs autres techniciens chevronnés. Le centre me permet de me frotter à des aînées et certaines filles de ma catégorie. C’est donc une belle somme d’expérience fort utile pour mon développement personnel. Et je suis sûre que les performances individuelles suivront cette saison.

Quels sont vos objectifs pour cette nouvelle saison ?

Mon objectif cette saison, c’est de bien me préparer pour les Jeux Olympiques de la jeunesse Dakar 2026 et pourquoi pas descendre sous la barre des 12 secondes aux 100 m et viser les 23 ou 22 s au 200 m. A la fin de la saison, j’étais à 12.32 s au 100 m et 25.13s au 200 m. Je me donne à fond aux entraînements pour y arriver. Et je sais que ça viendra. Mes premières sensations aux séances sont très bonnes. Je continue de bosser en attendant les compétitions.

Les Jeux Olympiques Los Angeles 2028, ça vous tente ?

Oui! Cela d’autant plus que cette année aux Jeux Olympiques de Paris, on a vu des athlètes de 19 et 20 ans sous les lumières. Cela me motive et me donne l’espoir que dans trois ans, si je me donne les moyens, je peux également participer à cette compétition planétaire. Je prie que DIEU me donne aussi la force et les capacités nécessaires pour y aller.

Réalisée par Lebéni KOFFI

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