Vendredi 21 décembre soir, l’opération menée par le commissariat spécial des constats d’accident, épaulé par la Direction de la Police spéciale de la sécurité routière, avait un objectif bien plus précis : traquer l’ennemi public numéro un des routes ivoiriennes… l’alcool au volant.

De 23h55 à 4h20 du matin, 127 conducteurs ont été invités à souffler dans un éthylomètre. Résultat ? 123 chauffeurs négatifs. Vous avez bien lu, une écrasante majorité affichait un sobre et impressionnant 0,00 g/l d’alcool dans le sang. Une prouesse qui pourrait presque faire penser que l’eau et le bissap sont devenus les boissons officielles des soirées abobolaises.

Mais, comme dans toute histoire, il y a toujours quelques exceptions. 04 chauffeurs, visiblement trop confiants dans leur résistance à l’alcool, ont été épinglés avec des taux allant de 0,16 g/l à 0,57 g/l. 

Certes, loin des excès légendaires que d’autres ont pu atteindre par le passé, mais suffisant pour leur rappeler qu’une conduite en état d’ivresse, même modérée, reste un danger.

Plutôt que de simplement sanctionner, les forces de l’ordre ont pris le temps de sensibiliser. 

Une mise en garde claire et directe : l’alcool et le volant ne font pas bon ménage. Un message d’autant plus important en cette période festive où les excès peuvent vite se transformer en drames.

Si cette opération a permis de rassurer sur la sobriété de la majorité des conducteurs d’Abobo, elle est aussi un rappel que la vigilance reste de mise. Les noctambules d’Abobo peuvent être fiers : ce vendredi, ils ont montré que la prudence sur les routes n’est pas un mythe.

Plateforme Police secours