Il assurait l’intérim après le décès en août 2023 de l’ex Président de la Fédération Burkinabè d’athlétisme (FBA) Françis Sidibé, décédé. Mais depuis ce samedi 02 novembre 2024, François Vokouma (72 ans), a été élu à la magistrature suprême de la fédération pour une mandature de 4 ans. Et il appelle à l’union.
Unique candidat en course pour le fauteuil de Président de la fédération à cette assemblée générale élective tenue au Comité national Olympique, François Vokouma a récolté 70 voix sur 73 votants soit 95,89% des suffrages exprimés. Le diplômé de l’Institut universitaire de technologie de Belfort (France) dans le domaine de la construction et fabrication métallique (1973-1976), reçoit ainsi le mandat des clubs pour présider aux destinées de l’athlétisme burkinabé. À l’issue de cette élection, le nouveau patron de l’athlétisme burkinabé a eu des mots de gratitude.
« Ce sont des sentiments de reconnaissance envers le Président Françis Sidibé et la marque de confiance exprimée par la famille de l’athlétisme et le bureau fédéral qui m’a choisi. Ma reconnaissance va également à l’endroit du ministère des sports et loisirs ainsi que les partenaires publics et privés qui ont soutenu nos activités », a-t-il souligné. « Le président Traoré nous a félicité ainsi que le Mogho Naaba, chef des Mossis. Je remercie les présidents des autres fédérations sœurs et amies avec qui nous avons fait des compétitions ».
Désormais capitaine du navire, François Vokouma a pleine conscience des immenses défis qui l’attendent. Des challenges qu’il entend réussir avec le soutien de tous. « La bonne ambiance au sein du bureau fédéral nous a permis d’engranger des bons résultats durant le mandat du Président Francis Sidibé…Certes les défis sont énormes mais pas impossibles à surmonter avec le soutien de tous », a appelé l’ancien enseignant à l’université de Ouagadougou (1984-1988).
Homme rompu aux arcanes de l’athlétisme africain et mondial, François Vokouma œuvrera sans aucun doute au rayonnement de cette discipline dans son pays. L’un de ses principaux chantiers, reste la formation d’une bonne relève capable de briller et porter haut, le drapeau burkinabé.
Lebéni KOFFI