Joseph Gnohan, Directeur d’auto-école, membre de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire et Président de l’Union des fondateurs et gérants d’auto-écoles de Côte d’Ivoire (Ufgae-ci), n’est pas content de l’annulation de l’Assemblée générale constitutive et élective du Haut Conseil des entreprises d’enseignement de la conduite automobile et engins de Côte d’Ivoire, qui devait se tenir les vendredi 04 et samedi 05 octobre 2024.
Il est encore plus en rogne contre certains membres du comité d’organisation qui ont esté en justice contre le trésorier et son adjoint. Au sortir des auditions, à la brigade de gendarmerie de Yopougon Toits rouges où les chefs d’accusation ont montré leur vacuité, lundi 08 octobre, Joseph Gnohan s’est dit révolté par l’attitude des cinq plaignants, proches collaborateurs du président du comité d’organisation, Aka Tiessé Moïse dit ‘‘Blanchard’’, leur mandant à la base de l’annulation. « Maintenant qu’il a été prouvé à la gendarmerie qu’aucun détournement n’a été fait, nous irons jusqu’au bout de la procédure, et nous nous réservons le droit de porter plainte contre nos adversaires pour dénonciation calomnieuse », promet-il.
‘‘Escroquerie et abus de confiance’’, tels sont les chefs d’accusation pour lesquels Traoré Daouda, Koné Tiéhoulé, N’Da Kouakou, Koffi Bi Roger et N’Déhi Pascal, tous membres du comité d’organisation de l’Assemblée générale constitutive et élective du Haut Conseil des auto-écoles de Côte d’Ivoire, ont porté plainte par devant le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Yopougon contre Agnissan Théodore et Bédjé Richard, respectivement trésorier et trésorier-adjoint. Au sortir de l’audition des plaignants et des accusés qu’ont accompagnés une forte délégation de membres de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unapaeci), avec à leur tête Guillaume Koko, leur président, aux environs de 21 heures, des informations publiées sur la plate-forme de l’Unapaeci ont fait état de ce que les hommes de la maréchaussée n’ont retenu aucun chef d’accusation. Aucun copeck n’a été détourné, ni aucun faux n’a été commis.
« Nous irons jusqu’au bout de la procédure. Ils ont voulu s’enrichir sur notre dos, et comme ils n’ont pas réussi, ils pratiquent la politique de la terre brûlée. Regardez, à l’insu des autres membres du comité d’organisation et des membres de l’organisation naissante, ils ont adressé un courrier, en notre nom, à une société partenaire de la place pour demander une aide de 30 millions de francs CFA dans le cadre de l’organisation de l’AG, qui était initialement prévue à Bouaké. Alors que nous n’avons dépensé que moins de 6 millions pour l’organisation à Abidjan. Le Pco voulait coûte que coûte garder l’argent en lieu et place du trésorier, et nous avons refusé, lui demandant simplement d’ordonnancer les dépenses, comme cela se fait dans toutes les organisations en pareilles circonstances. Il a exigé 440 000 FCfa de la caisse pour, selon lui, effectuer une mission à Bouaké, alors que nous avions déjà déplacé l’AG à Abidjan. Et quand il n’a pas eu gain de cause, là encore, il a promis de tout faire pour annuler cette assise, avec la complicité d’un de ses hommes de main, qui a pour parent l’ex-Procureur du Tribunal de Yopougon », a expliqué Joseph Gnohan.
Laurent Nahounou
